Lucas-Martin Admin
Messages : 124 Points : 10246 Date d'inscription : 19/06/2011 Age : 42 Localisation : Paris
| Sujet: Disparition d'Alexandre : les 9 minutes à éclaircir Jeu 23 Juin - 17:06 | |
| Rue Galos samedi 4 juin à 23h : Police secours est intervenue car un homme en état d'ébriété gisait sur le trottoir. © archives jean-philippe gionnet Deux semaines et cinq jours aujourd'hui, que le jeune Alexandre Junca qui aura 14 ans au mois d'août, est porté disparu.
L'enquête tous azimuts menée par les policiers de la PJ a permis de recueillir un certain nombre d'éléments qui permettent aujourd'hui de situer géographiquement le périmètre où l'adolescent s'est volatilisé. « Sur le plan géographique, on sait que rien de suspect ne s'est passé entre l'école Jean-Sarrailh et la rue Carnot » a indiqué le procureur de la République. Le créneau horaire « s'est resserré » également.
Une question lancinante
Tout s'est déroulé entre 22 h 51, où la vidéo surveillance de l'agence de la Poste, située rue Carnot, filme le garçon juché sur son vélo, qui circule sur le trottoir, et 23 heures heure à laquelle, police secours est intervenue rue Galos où, un homme en état d'ébriété, gisait sur le trottoir.
Ce dont on est sûr aussi c'est que l'adolescent a attaché son vélo à un poteau à quelques mètres du domicile de son père, place Samuel Lestapis. Puis plus rien. Que s'est-il passé au cours de ce battement de quelques minutes ? Pour l'heure cette question lancinante reste sans réponse. Personne n'a rien vu. Ni ce témoin qui a composé le 17 pour appeler les secours pas plus que les personnes qui l'accompagnaient ou encore cette riveraine domiciliée rue Galos qui, en fermant ses volets a aperçu le groupe penché autour du fêtard ivre.
Si l'on s'appuie sur les déclarations d'un témoin, l'éclairage public était « défaillant » au soir de ce 4 juin.
Aucune piste n'est encore privilégiée : « En dépit du temps écoulé nous ne sommes pas en mesure d'écarter ou de privilégier une hypothèse par rapport à une autre ce qui rend l'enquête particulièrement complexe. Cette affaire est une priorité d'enquête au niveau de la police et elle le reste. Ce n'est pas parce que les jours passent sans que l'on ait des éléments probants que la priorité s'éloigne. » a assuré hier, Jean-Christophe Muller, procureur de la République.
Source : La République | |
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